Roger vient de redevenir numéro 1 mondial à 36 ans et demi. C’est un génie, c’est presqu'un « lieu commun » que de le dire !
Un morceau tout chaud reçu vient se glisser au même moment sur « la platine » : The Isles Of Aran, de Loyle Carner. L’écho se porte vers Tomas O’Crohan, pêcheur irlandais à cheval sur XIX et XX. L’homme des îles ! Le géographe littéraire, rude et tendre. Modeste. L’invention d’un paysage à travers le récit d’une vie heureuse et douloureuse, d’une matière, d’un privilège. L’invention du haut lieu, la notoriété. L'éternelle jeunesse des anciens d'Aran !
À des lieux, mais pas si loin finalement, L’homme de Bâle nourrit le tennis, le réinvente, à jamais lié à ce destin qui l’intronise chaque fois un peu plus, dans cette invention permanente. C’est la construction d’un patrimoine, d’un Conservatoire Tennistique. (Le 2ème point du match de ce soir en fera assurément parti !)
Et c’est là que le lien se fait, entre Roger et l’homme d’Aran. Le simple qui devient magnifique !
Léo, ton papa te montrera ça, un jour ! Parce que c’est unique !
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